L’ILE AU TRESOR - Fiche de lecture

L'avis de Ricochet

Un classique pour les fêtes de Noël. Après Pinocchio, Jean-François Dumont nous livre sa vision de l’île au Trésor de Robert Louis Stevenson, toujours chez Flammarion. Le texte intégral pour ce gros volume de plus de 280 pages. En introduction, l’illustrateur insiste sur sa passion de ce texte et son enthousiasme lorsque ses éditrices lui ont proposé de l’illustrer (comme si le texte de Stevenson avait été pour lui une évidence). Des illustrions pastel, très réalistes, parfois sombres, souvent lumineuses, en vignettes ou pleine page. Un beau cadeau pour les lecteurs affamés d’aventure et de mystère.
L'éditeur : Père Castor Flammarion
L'apparition, en décembre 1931, des Albums du Père Castor marque un tournant décisif dans l'évolution du livre pour enfants en France.
Fondées par Paul Faucher (1898-1967), un jeune libraire passionné de pédagogie qui avait créé le Bureau français d'Education nouvelle et la collection "Education" chez Flammarion en 1927, les Editions du Père Castor commencèrent avec les Albums du Père Castor, édités chez Flammarion.
Très influencé par le pédagogue tchèque Frantisek Bakulé, dont il épousera la collaboratrice, Lida Durdikova, deux premiers albums paraissent en 1931, deux livres-jeux illustrés par Nathalie Parain, Je fais mes masques et Je découpe. En 1932, paraît Baba Yaga de Rose Celli, illustré par Nathalie Parain et en 1934, Panache l'écureuil, premier album de la collection "Roman de bêtes", écrit par Lida Durdikova et illustré par Rojan (plus de 600 000 exemplaires vendus).
En 1941, paraissent Michka de Marie Colmont, Drôles de bêtes, centième album du Père Castor et en 1943 La Vache orange, de N. Hale, illustré par Lucile Butel. De 1939 à 1945, une partie de l'équipe se replie en province.
En 1946, la maison reprend son essor. Paul Faucher ouvre le Centre de recherche bibliopédagogique de l'Atelier du Père Castor et fonde en 1947 l'Ecole du Père Castor, une école expérimentale née du mouvement de l'Education nouvelle. La même année naît la collection "Le Montreur d'images". Les auteurs de cette collection sont Jean-Michel Guilcher pour les textes (par ailleurs principal collaborateur de Paul Faucher dans les années cinquante) et R.-H. Noailles pour les photos. En 1948 paraît Apoutsiak de Paul-Emile Victor, premier titre de la collection "Enfants de la Terre", puis Roule Galette de Natha Caputo, illustré par Pierre Belvès (1950).
1952 est l'année du best-seller du Père Castor, L'imagier du Père Castor, mais aussi celle de Marlaguette de Marie Colmont, illustré par Gerda Muller.
Jusqu'en 1975, la production augmente de manière régulière, la maison passant peu à peu à l'ère industrielle. En 1980, naît la collection de poche "Castor Poche". Elle se décline par tranche d'âge, ainsi qu'en livres-cassettes depuis 1989. Akavak de james Huston, L'Année de Mistouflon de Anne-Marie Chapouton ou Jonathan Linvingstone le goéland de Richard Bach est sont les best-sellers.
En 1997, Le Père Castor publie 180 titres avec une équipe de dix personnes pour un chiffre d'affaire qui représente 14% de celui de Flammarion. Parti à la retraite en juin 1996, François Faucher a été remplacé par Hélène Wadowski, venue de chez Nathan. Elle a lancé en 1997, une collection de lecture, "Les trois loups", des séries "Mystère-policier" et "Science-fiction-fantastique" et pour les bons lecteurs "Mon île".

Le Père Castor propose une production de quelque 900 titres. Des publications graduées et complémentaires qui conduisent l'enfant des premiers balbutiements à la lecture autonome.

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